Composée de 12 titres parus entre 1940 et 1986, nourrie par l’expérience d’une sociabilité du travail et par la position « séparée » de l’autrice par rapport à ses contemporain-e-s suisses, elle raconte les mutations profondes de la condition féminine et des rapports entre les sexes, ainsi que les tabous et contraintes affectant les gens ordinaires. Entre fiction et autobiographie, l’œuvre d’Alice Rivaz se caractérise par une recherche constante de la forme juste et le renouvellement de celle-ci de texte en texte.
Les romans d'Alice Rivaz révèlent les ressources de l’écriture romanesque pour déstabiliser les représentations traditionnelles et dire le monde autrement.
Elles se répartissent entre deux recueils, Sans alcool (1961) et De mémoire d’oubli (1973).
Dans la deuxième partie de sa carrière, Alice Rivaz exprime le besoin de se retourner sur son passé pour comprendre le XXe siècle à la lumière de sa propre trajectoire.
Alice Rivaz réunit quelques textes sous le titre Ce nom qui n’est pas le mien (1980), dont un article pionnier de critique féministe, invisible depuis 1945.
Échanges épistolaires entre Alice Rivaz et certaines illustres personnalités littéraires de son temps.
Références bibliographiques de et sur l'œuvre d'Alice Rivaz
Lieux de conservation des archives d'Alice Rivaz